PARTIE 1 : ASSIS SUR LE REBORD DU MONDE
Pour mes lecteurs et lectrices qui auront acheté la partie 1 du livre publié en 2020 chez Baudelaire, voici une explication.
La partie 1 « Assis sur le rebord du monde » est sortie en 2020 sous le titre « Vint une étoile », chez Baudelaire.
L’éditeur d’alors souhaitait traiter la partie 2 comme un second ouvrage, à part, pour lequel il m’aurait fallu reprendre tout le processus de sélection. J’aurais préféré d’emblée publier les deux parties en un seul volume, mais cela n’a pas été possible. Comme il me fallait de toute façon reprendre l’ensemble du processus de sélection, c’est-à-dire soumettre le manuscrit à un éditeur, qu’il l’évalue, l’accepte, me propose un contrat, qu’on procède à corriger et finaliser le texte, sa présentation (format et couverture) et sa diffusion, je préférais le faire pour les deux parties réunies en un seul volume.
J’ai donc soumis le manuscrit complet, partie 1 et 2 réunies, à diverses maisons sous un nouveau titre provisoire « Les Messagers ». Lorsque la maison d’édition Le Lys Bleu et moi avons convenu de travailler ensemble, j’ai choisi le titre actuel « Pour l’amour de la création ».
Cet ouvrage comprend donc la partie 1 « Assis sur le rebord du monde » avec la suite, la partie 2 « Destination ailleurs ». À cela s’ajoute une annexe qui décrit les personnages et les institutions principaux de l’histoire ainsi qu’une chronologie sommaire de l’ensemble.
La raison qui sous-tend la décision de publier les deux parties en un seul volume est double : je préfère faire la promotion d’un seul livre plutôt que deux et de deux éditeurs différents ; et je ne souhaitais pas que le livre continue d’être publié à compte d’auteur.
En effet, la partie 1 étant publiée à compte d’auteur, j’ai du en assumer les coûts ; qui auraient doublé avec un traitement similaire de la partie 2. N’étant pas satisfait de la relation avec Baudelaire, j’aurais de toute façon choisis de procéder avec un autre éditeur. Alors aussi bien chercher à publier le livre à compte d’éditeur cette fois-ci. Et cela a fonctionné puisque la maison Le Lys Bleu a accepté le projet.
Il ne faut pas en conclure que le processus fut plus simple, moins contraignant et plus agréable qu’avec une maison à compte d’auteur. Loin de là. Mais la satisfaction d’être publié par une maison qui croit assez en l’ouvrage pour s’engager financièrement est vraiment confortant et gratifiant.
En fait, mon premier roman en 2000 et ce dernier en 2021 sont les deux seuls parmi sept de mes ouvrages à avoir été publiés à compte d’éditeur, par de vrais éditeurs. Cela est vraiment valorisant. Mon premier roman fut publié au Canada et ce dernier en France. Pour moi, cela boucle un cercle et complète un cycle. Sept publications parmi une dizaine d’écrites sur vingt ans, pour moi, cela représente un véritable accomplissement en tant qu’écrivain.
Et ce livre « Pour l’amour de la création » n’est pas un simple roman pour moi. C’est un projet de vie. Mon besoin de partager cette vision devenait essentiel.
Cela fait des années que je m’intéresse à tout ce qui permettrait à notre société de vivre en harmonie avec son environnement. Les technologies existent, elles ont été découvertes et testées, même parfois mise en marché et utilisées dans le passé. Mais leur diffusion a été bloquée car contraire au marché dominant des hydrocarbures et des énergies non renouvelables. Les initiatives alternatives de sociétés aussi. Mais les projets communautaires n’ont pas perduré dans le temps. L’écologie nutritive, environnementale, de cohabitation avec les autres espèces n’auront pas non plus pu être appliquées par l’ensemble de la population, surtout en raison de la facilité d’accès aux produits « pas chers » de la consommation de masse, dévastatrice pour la planète et ses espèces.
Dans ce livre, j’aborde donc tous les éléments requis pour que cette transition vers une option viable et optimiste se fasse et comment la réaliser dans le concret. Qu’est-ce qui doit absolument changer ? Par où commencer ? Qu’est-ce que cela implique à la fois pour l’ensemble de la planète et pour chaque individu ?
J’ai choisi un facteur déclencheur double : à la fois extérieur, par l’intervention d’acteurs d’un autre plan, et à la fois intérieur, c’est-à-dire environnemental, résultat du changement climatique que l’on vit et que l’on voit au quotidien et qui va en s’amplifiant.
Je n’ai pas choisi un déclencheur émanant d’une évolution de la conscience humaine car, là où j’en suis actuellement, cela me semble encore aussi utopique qu’une intervention extra-terrestre.
La fameuse « masse critique » pour que bascule l’ensemble de la conscience humaine ne me semble pas sur le point d’aboutir dans le contexte actuel pandémique où la masse penche vers la discrimination, l’intolérance, la non-responsabilisation, la disharmonie et le règne de la peur-sécurité.
Même si le changement souhaité et souhaitable peut donc paraître encore lointain, le besoin d’imaginer « l’après » et le basculement nécessaire sont toutefois très présents chez nombre d’entre nous. Et c’est cela que je souhaite nourrir avec la parution de ce livre maintenant. L’espoir fait vivre et nous en avons besoin plus que jamais.
Je compte promouvoir ce livre par le biais de conférences et de groupes de discussions afin d’en traiter le contenu, les thèmes et le projet de société future qu’il présente. Et je pense rejoindre ainsi non seulement mes lecteurs et lectrices mais aussi les autres auteurs et visionnaires qui sont dans la même mouvance que moi avec l’espoir de voir naître, dans un futur proche, une nouvelle forme de société plus viable, pour nous en tant qu’humains, mais aussi pour toutes les autres formes de vie sur notre petite planète Terre.
La forme exacte que prendra cette promotion dans le contexte actuel de la pandémie et de ses multiples restrictions demeure incertaine mais comme tout le monde, je m’y adapterai.
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