LA PARTICULE DE VIE


 


 

LA PARTICULE DE VIE

 

Dans mon livre, j’aborde la question de l’énergie. Aucune réforme réelle de notre système économique et sociétal ne peut avoir lieu en faveur de la planète sans qu’on ne règle le problème de nos énormes besoins toujours croissants en énergie. Et la solution selon moi, ne se trouve pas en remplaçant notre consommation d’énergies fossiles (minéraux, pétrole, gaz, charbon) par une source aussi importante en énergie électrique. Il nous faut deux choses : une nouvelle source d’énergie propre (solaire, eau, vent, magnétisme) ET une façon différente de l’exploiter : par la nano technologie.

 

J’illustre mon propos. Au début du siècle, un savant français expérimentait sur la source de la vie sur terre. Pour cela, il partait avec comme base de l’eau distillée, à l’état le plus pur. Il lui ajoutait des têtards de grenouille pour voir leur réaction. Ces derniers mourraient immédiatement. Donc l’eau pure en soi était insuffisante pour héberger la vie. Il ajouta ensuite des minéraux à son eau distillée avant d’y mettre les têtards. Et ces derniers mourraient encore. Alors il exposa son eau distillée à la lumière du soleil durant plusieurs heures avant d’ajouter les têtards. Et là, surprise, ces derniers survivaient. Sa conclusion étant qu’une combinaison d’éléments étaient requis afin que la vie émerge : de l’eau, de la lumière solaire et des « graines de vie », qu’elles soient végétales (graines) ou animales (œufs). Cela confortait la thèse que la vie étaient apparues sur cette planète il y a 3,5 milliards d’années dans les eaux peu profondes et réchauffées qui entouraient le globe à l’époque. Que ses eaux soient salées ou douces.

 

Son travail ne put identifier quels éléments faisaient en sorte que la vie apparaisse et cela reste un mystère à ce jour. On imagine que l’atmosphère porte en elle des micros poussières organiques qui peuvent agir comme graines de vie dans les bonnes circonstances, mais rien n’est prouvé. Pourtant, même l’absence d’une chose peut nous apporter des éléments pour mieux comprendre cette chose « invisible ».

 

Prenons l’exemple en astronomie de la découverte des planètes de notre système solaire. La plupart on été découvertes sans que personne ne les voit. Mais les mathématiques et la physique permettaient de reconnaître la signature de l’orbite d’une planète invisible à ses effets sur les orbites des autres planètes environnantes. Si l’on observait une légère déviation de l’orbite connue d’une planète déjà identifiée, il était possible à travers divers calculs de déterminer qu’un autre corps céleste non identifié affectait le premier ; on pouvait deviner sa taille, sa masse, son orbite et sa proximité des autres planètes, sans jamais la voir. L’invention des super télescopes permit plus tard de les trouver et de confirmer leur existence. Donc même l’absence d’une chose peut nous permettre de découvrir des éléments relatifs à cette chose. Pareil pour la vie. On sait qu’elle est là et on sait dans quelles circonstances elle apparaît mais on ne sait pas encore comment.

 

La question qui se pose ensuite est la suivante : quelle quantité d’énergie est requise pour atteindre la bonne température (disons 37° C) dans un milieu aquatique pour que la vie apparaisse ? Selon moi, une très petite quantité. Il faut ensuite que les circonstances bénéfiques à la croissance de la vie puissent se maintenir assez longtemps pour que la vie prolifère. Dans le cas de notre planète, ce fut lorsque la croute de celle-ci se stabilisa en refroidissant. Une fois la bonne température atteinte et l’atmosphère s’étant éclaircie afin que la lumière solaire puisse la pénétrer , alors les germes de vie latents purent être fécondés. Mais la « fertilisation » du premier germe n’exigeait que très peu d’énergie.

 

Et je pense que c’est là que réside la solution à notre problème d’énergie. Il ne s’agit pas de remplacer une source par une autre mais de diminuer nos besoins et de remplacer nos systèmes d’exploitation d’énergies par un nouveau système très peu gourmand, comme celui requis pour initier la vie. Et c’est dans les nano technologies que nous devrions trouver cette nouvelle source. Par exemple, une minuscule particule d’uranium irradié produit de l’énergie. Comment exploiter une si petite source d’énergie ? 

 

Dans l’ancienne Babylone au Moyen-Orient  (Bagdad, Irak) il y a plus de deux mille ans, on utilisait déjà l’électricité produite par des piles à base d’acide, de fer et de cuivre certainement dans le domaine de l’orfèvrerie pour appliquer la feuille d’or à différents supports. La quantité d’énergie ainsi produite était très faible mais suffisait à certaines fins. Dans le même sens, la bio luminosité des plantes et des animaux (insectes et plantons surtout) peut assurer un certain éclairage à faible intensité. Ce sont ces genres de sources de lumière (réfléchie ou produite) qui devraient être exploitées à de nombreuses fins. Pas besoin d’éclairer une avenue la nuit si les bandes réfléchissantes au sol et des lampes de faible intensité en bio luminescence suffisent pour borner la chaussée. L’éclairage nocturne de nos mégapoles représente un gaspillage phénoménal d’énergie si l’on pense à Las Vegas, Singapour, Dubaï, Paris ou Londres.

 

La science doit se pencher vers l’infiniment petit pour trouver la nouvelle source d’énergie requise pour nos besoins futurs. La division de l’atome a donné naissance à l’énergie nucléaire. Mais peut-être avons-nous fait fausse route ? L’énergie libre, qu’elle soit solaire, éolienne, aquatique (barrage, rivières), électrique (de l’air ou du soleil), terrestre (géothermie, thermale), magnétique (aimants, gravité) ou encore mécanique (moulins, dynamos) constituent toutes des formes alternatives pratiquement gratuites et inépuisables d’énergie. C’est vers cela, selon moi, que se trouvent les solutions qui nous sortirons de l’impasse énergétique vers laquelle nous sombrons. 

 

Et nous avons besoin de cette nouvelle source, quelle qu’elle soit, pour résoudre notre problème de transport. Car après l’éclairage nocturne, le domaine du transport des produits et des personnes gaspille des quantités phénoménales d’énergie sous forme de carburants. Je ne pense pas qu’une nouvelle forme de carburant soit la solution à long terme. Dans un futur proche, peut-être, pour réduire l’effet de serre et la pollution. Ils existent déjà (pétrole à base d’algues par exemple ou le moteur à vapeur d’eau) mais leur exploitation est bloquée par les lobbies des énergies fossiles en place. Il nous faut, sur le long terme, une énergie telle l’anti-gravité ou le magnétisme ou le vide. Et cela doit être faisable sans exiger d’énormes quantité d’énergie comme dans la production industrielle actuelle la plus énergivore de toute.

 

Un défi déjà en grande partie relevé par nos savants mais que les pouvoirs en place bloquent intentionnellement pour maintenir leur monopole et leurs profits, malgré le coût pour la planète et la santé humaine. 

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