DANS QUEL MONDE SOUHAITONS-NOUS VIVRE DEMAIN ?

C’est bien sûr la question de base abordée par mon livre « Pour l’amour de la création ».

Mais de plus en plus d’autres auteurs abordent le même sujet.

 

Je viens de lire tout récemment le roman de Luc Bodin « PROJET HUMANA : Peut-on encore sauver l’humanité ? » (Éditions Exergue 2021, 380 pages) qui présente une histoire alternative de l’évolution de l’humanité de ses débuts sur la planète Terre à aujourd’hui. Il anticipe aussi un futur possible sur plusieurs plans de conscience parallèles. Tout commence avec les grands singes d’ici, puis les Élohims (gardiens pacifiques du vivant) et les Anunnakis (reptiliens conquérants) venus d’ailleurs. Et leur impact sur les premières civilisations (Mu, Atlantide) et les premières grandes civilisations (Indus, Egypte, Sumer) suivies des empires (Perse, Grec, Romain) jusqu’à nos sociétés modernes (Union européenne, les Amériques, l’Asie, l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Union soviétique), avec les rapports de force, pouvoirs, monopoles et richesses.

 

Le grand défi que relève Bodin dans son livre est de réconcilier, en une histoire continue, tous les grands thèmes de l’histoire, de la spiritualité, de la science alternatives. On peut lire le roman comme un suspense de science-fiction ou comme un récit qui présente une perspective qui porte à réfléchir.

 

Ce livre est le dernier paru, mais pas le premier. Pour cela, il faut remonter en 1933 (Éditions de l’Ouest) avec la première parution (en anglais) de « RÉCONCILIATION AVEC LA VIE » de Robert Emmanuel (certainement un nom de plume) paru en dernier en 2003 chez Dervy (423 pages) mais auparavant en 1971 (Dervy), 1959 (Édition R. André), 1955 (Édition Laballery).

 

Ce livre couvre les mêmes sujets que celui de Bodin mais tente de répondre à trois questions : Pourquoi sommes-nous sur Terre, dans quel but et quelle sera la finalité de notre existence. Son approche semble plutôt maçonnique avec une référence au Grand Horloger et à l’horloge universelle. Il est plus hermétique que les livres récents et cela se comprend du fait qu’il fut édité à une autre époque, entre les deux grandes guerres.  Il aborde le sujet de l’évolution de l’humanité à travers des thèmes : la spiritualité, les hiérarchies des êtres, l’humanité, la vie et la mort, la création, l‘énergie et la matière, le libre arbitre, les sciences, la sagesse. Ce n’est pas un roman mais un livre à méditer plutôt qu’à comprendre intellectuellement. Mais tout y est.

 

L’autre livre, un récit témoignage, qui aborde les mêmes thèmes mais avec une approche partant des vestiges des anciennes civilisations, est celui datant de 2016 de Laurence Baranski « J’AI FAIT TROIS FOIS LE TOUR DE LA TERRE : Réveiller les feux sacrés de la connaissance… » (Lahnat Éditions 740 pages).

 

Ce livre se présente sous la forme du récit de trois voyages parcourant le globe et chaque fois, se posant des questions devant les sites archéologiques d’anciennes civilisations : Comment, quand, par qui, et pourquoi ? On aborde les civilisations disparues, les civilisations anciennes et les civilisations parallèles. Et le voyage se termine sur l’ultime question : et maintenant, où aller ? En fait, l’auteure, en essayant de comprendre d’où l’on vient essaie de découvrir où l’on va.

 

 

Puis, beaucoup plus concret et scientifique, le livre « B.A.M. LES BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE » paru en 2019 (432 pages) suite au film documentaire du même nom (BAM-investigations.com) par un collectif de chercheurs, visite et analyse méticuleusement l’ensemble des anciens sites archéologiques laissés par nos ancêtres de civilisations disparues : l’Océanie, les Amériques, l’Inde, l’Égypte, la Grèce, la Turquie, l‘Asie (Cambodge). Quels sont les points communs de tous ces vestiges architecturaux ? Quelles méthodes scientifiques ont été utilisées pour leur réalisation ? Pourquoi ? Par qui ? Tout cela pointe vers l’existence d’une ancienne civilisation avancée répandue à l’échelle planétaire. Et invite la science de demain à élucider les mystères qui demeurent.

 

Enfin, je vous renvoie au livre « OASIS DE LUMIÈRE » de Yann Demmer, publié en 2018 (Éditions Ariane 280 pages) où l’auteur, en partie par le biais du channeling, en partie par le biais de la recherche, aborde les sites extraordinaires (pour différentes raisons) existants et les communautés humaines spéciales qui vivent et expérimentent partout sur Terre les principes d’une humanité évoluée spirituellement et socialement. Ceux et celles qui connaissent les « oasis » (les communautés de Colibris) de permaculture de Pierre Rabhi se retrouveront en milieu familier. Ce livre souligne la plupart des lieux que j’aborde aussi dans mon livre et détaille la vie et l’écologie humaine et éducative de ces communautés.

 

Et je ne cite ici que les principaux documents similaires aux thèmes abordés dans mon livre : il en existe de nombreux autres. Mon objectif n’est pas d’approuver ou de mettre en avant une approche plutôt qu’une autre mais plutôt de souligner qu’il en existe de nombreuses différentes toutes aussi valables les unes que les autres et toutes nous portant à reconsidérer notre façon de voir le monde et d’y vivre. Toutes sont porteurs d’espoir. Toutes nous invitent à ouvrir notre esprit, notre conscience, à considérer la vie sous différents angles complémentaires afin de choisir, d’espérer et de créer un avenir positif pour toutes les formes de vie sur notre petite planète Terre.

 

Contrairement à l’approche actuelle de nos dirigeants et des puissances économiques qui voient la Terre comme une source épuisable de ressources non renouvelables qu’il nous faudra quitter un jour pour exploiter d’autres ressources ailleurs dans l’espace, notre réflexion veut plutôt nous faire considérer notre planète comme un joyau à protéger afin qu’elle continue à soutenir la vie pour toutes les espèces qui dépendent d’elle, pour l’éternité.

 

Dans ce but, il nous faut nous informer, partager, nous rencontrer, discuter, proposer, essayer, créer, construire et avancer sur le plan collectif, local, visant la simplicité, l’efficacité, l’écologie, le recyclage, le partage, l’entraide, le respect, le service, la mutualisation vers l’autonomie locale, puis totale. À cette fin, il ne nous faut pas devenir une humanité transgénique augmentée immunisée et immortelle mais une humanité tout simplement humaine. Nous avons tous les outils, tous les exemples et suffisamment d’intelligence collective pour atteindre cet objectif et nous pouvons développer le reste sans rien déséquilibrer de plus. Il n’est plus temps de rêver mais d’agir. Commençons par notre maison, notre famille, nos voisins, notre village et notre quartier. Le reste suivra…